Si vous préparez un projet d’achat immobilier, il est important de connaître les pièges facilement évitables qui existent dans le milieu. Notre petite checklist vous aidera à connaître les erreurs à éviter pour réussir votre achat immobilier.
Sommaire
Acheter dans la précipitation
Erreur classique ! Beaucoup trop d’acquéreurs enthousiastes à l’idée de devenir propriétaire perdent toute rationalité quand vient le moment d’acheter le bien. Si vous trouvez le bien de vos rêves, il faut peser le pour et le contre. Assurez-vous de vous projeter à long terme dans le bien. Nous ne sommes pas dans le cas d’une location où vous pourrez facilement déménager dans un bien plus spacieux dès la venue d’un enfant. Si votre projet est d’y vivre, il faut que vous puissiez vous y sentir bien dans les 10 ou 20 prochaines années.
Acheter un bien au mauvais endroit
C’est une conséquence qui résulte de la première erreur. Lorsque vous investissez une somme aussi conséquente que celle d’un achat immobilier, vous ne pouvez pas vous permettre d’investir n’importe où. Vous devez limiter le risque que votre investissement perde de la valeur. En achetant un bien dans une zone peu dynamique ou une ville en déclin, vous risquez de voir votre bien perdre de la valeur. Achetez de préférence dans une zone où l’emploi et les opportunités fleurissent. Cela vous assurera d’avoir des acheteurs lorsque vous voudrez revendre et des locataires lorsque vous souhaiterez louer votre bien.
Rechercher la bonne affaire
Nous ne saurons vous conseiller de rechercher la bonne affaire pour un achat immobilier. Il ne s’agit pas ici d’acheter un téléphone d’occasion 50 % moins cher qui fonctionne très bien. Si vous recherchez un “bon plan” comme sur un site tel que leboncoin, vous risquez de tomber de haut. Sur le marché immobilier, il existe de nombreux biens aux prix bradés. Mais il faudrait d’abord savoir ce que valent réellement ces biens. Si le prix d’un bien est largement en dessous de celui du marché, c’est souvent parce que le bien est en vente depuis des années en raison de vices cachés, de nuisances sonores observées, d’une mauvaise orientation ou que la zone dans laquelle il est situé offre des perspectives limitées.
Vous devez savoir qu’un bien immobilier est un actif qui peut être exploité. Il peut être mis en location ou revendu. Êtes-vous d’accord avec le fait qu’en achetant un bien qui présente les risques que l’on vient de citer, vous aurez certainement du mal à le louer ou à le revendre ?
Finalement, qu’il s’agisse de votre résidence principale ou d’un investissement locatif, vous évitez que ce qui était censé être le bien immobilier de vos rêves ne soit en réalité qu’une bombe à retardement.
Négliger les charges relatives à l’achat immobilier
En devenant propriétaire, vous faites face à de nouvelles charges qui viennent entamer votre budget. Comment fonctionnent-elles ?
La taxe d’habitation
Elle est collectée annuellement par les collectivités locales pour financer les travaux d’intérêts publics, les dépenses sociales et scolaires, les différents équipements sportifs et culturels mais aussi l’entretien des voiries.
C’est une taxe qui peut s’appliquer aussi bien au propriétaire qu’au locataire d’un bien car c’est l’occupant au premier janvier qui paie la taxe. S’il s’agit de votre résidence principale et que vous occupiez le bien au 1er janvier, vous êtes redevable de la taxe. Si vous avez acquis le bien en cours d’année, c’est à l’ancien propriétaire de payer la taxe.
Mais s’il s’agit d’un investissement locatif, la taxe s’applique au locataire si celui-ci occupait le bien au 1er janvier.
La taxe foncière
Elle fonctionne sur le même principe que la taxe d’habitation. Elle contribue à alimenter le budget des localités. La seule différence est que cette taxe ne concerne que le propriétaire du bien au 1er janvier. Elle ne s’applique pas au locataire. Il est possible qu’un partage de la taxe se fasse entre le nouveau propriétaire et l’ancien dans le cas où le bien ait été acquis en cours d’année. Mais cela figurer noir sur blanc dans le compromis de vente.
Les charges de copropriété
Le paiement de ces charges est souvent source de litiges et de malentendus entre les propriétaires et les locataires d’un bien immobilier. Elles sont collectées par un syndic de copropriété et permettent de financer les travaux d’entretien de l’immeuble, des espaces communs tels que les espaces verts, les couloirs et escaliers, mais aussi le salaire du concierge, certains impôts et assurances, certaines dépenses liées à l’ascenseur, etc..
Lorsque des travaux de grande envergure doivent être réalisés, les budgets sont votés en assemblée sans tenir compte de votre situation financière. Lorsque les charges de copropriété sont trop élevées, celles-ci peuvent vous mettre en difficulté financière si on les ajoute aux différentes taxes et le remboursement d’un emprunt. Pour mieux savoir à quoi vous attendre comme charges, demandez un compte rendu d’assemblée et un rapport sur la copropriété au vendeur du bien.
Négocier son prêt immobilier directement avec sa banque
Parler de prêt immobilier avec sa banque, c’est risquer de payer le prix fort surtout si vous n’y connaissez rien. Vous ne pouvez pas négocier votre prêt de manière équitable. Il vaut mieux laisser ce travail à un professionnel. Passez par un courtier en prêt immobilier. Il a pour mission de faire jouer la concurrence entre les offres de prêt immobilier pour vous obtenir le prêt le plus adapté à votre projet immobilier. Il négocie également votre taux et vos conditions d’emprunt. Il vous aide ensuite à constituer un dossier solide et se charge lui-même de l’envoyer à la banque. Pour vous éviter des frais de courtage supplémentaires, vous pouvez opter pour une solution telle que Pretto (à découvrir ici) qui vous accompagne de la simulation de votre crédit immobilier à la signature de l’acte authentique chez le notaire pour 0 €.